Cahiers-Nantais https://cahiers-nantais.fr Revue de l'Institut de Géographie et d'Aménagement de l'Université de Nantes fr Los Angeles (Annabelle DUVAL, printemps 2023) https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1842 Dans le cadre de ma thèse en géographie/aménagement sur le métabolisme portuaire et la gouvernance des transitions écologiques dans les régions portuaires, financée par le programme DISCUS, j’ai effectué un travail de terrain dans la région métropolitaine et portuaire de Los Angeles. L’objectif de ce séjour était de collaborer avec les chercheur.ses du laboratoire du Centre californien pour les communautés durables de l'UCLA, dirigé par Stéphanie Pincetl. Ce centre est une unité de l’Institut de l’environnement et de la durabilité (IoES), un laboratoire interdisciplinaire qui rassemble des universitaires et doctorant·es de toutes disciplines traitant des thématiques environnementales et écologiques à travers des prismes variés. Cette immersion a permis un profond enrichissement théorique et méthodique, ainsi qu’une meilleure appréhension du terrain. Une deuxième mission est prévue au printemps 2024. Ce séjour en Californie du sud intervenait après une première année et demie de thèse pendant laquelle a été conduit un premier terrain dans l’estuaire de la Loire. Ce second terrain ne correspond pas à une comparaison mais à une mise en perspective. Additionnellement, il s’agissait de prolonger l’élaboration de la notion de métabolisme portuaire. À Los Angeles a été observée la pénétration du trafic portuaire dans le territoire de Los Angeles afin d’identifier le périmètre du métabolisme portuaire des ports de Long Beach et Los Angeles. Les flux portuaires ont été analysés en rel jeu., 20 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1842 Québec (Florian DROUAUD, du 03/05/2023 au 14/05/2023) https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1841 Dans le cadre de travaux de thèse s’intéressant à l’adaptation aux risques côtiers et fluviaux dans l’estuaire de la Loire et à l’occasion d’un colloque à Montréal, une mission de terrain a été organisée au Québec (Canada) au mois de mai 2023. L’objectif de ce terrain était d’alimenter un regard croisé entre estuaires afin d’observer les modalités de gouvernance de l’interface et d’interroger des acteurs clés sur la conception locale de l’adaptation et de la gestion des risques fluviomarins. Nourris par certaines problématiques estuariennes locales comme les aboiteaux, des entretiens semi-directifs ont été menés. Si l’estuaire du Saint-Laurent n’a pas son pareil, le tronçon de l’estuaire moyen (entre la pointe aval de l’île d’Orléans au nord de la ville de Québec et la ville de Tadoussac à l’embouchure du fjord du Saguenay), présente certaines caractéristiques qui se rapprochent quelque peu de secteurs de basse Loire (photo 1). Sur la rive droite de l’estuaire, deux Municipalités régionales de Comté ou MRC (l’équivalent des communautés de communes françaises), Kamouraska et Rivière-du-Loup, ont la particularité d’avoir sur leurs rives des ouvrages hydrauliques typiques de l’Est canadien, nommés aboiteaux. Bien qu’importés de France par la communauté acadienne, ce n’est qu’au début du 20e siècle, sous l’influence de l’intensification agricole, que leurs constructions débutent dans ce secteur estuarien. On constate alors l’apparition de zones urbaines s’organisant derrière l’ou jeu., 20 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1841 AMANAUS sur le fleuve Amazone (Agnès BALTZER, du 01/07/23 au 27/07/23) https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1843 AMANAUS est le nom de la mission embarquée extraordinaire qui s’est déroulée le long du fleuve Amazone entre les villes de Manaus et Santarem au Brésil, mission initialement programmée en 2018 et reportée moultes fois. Cette mission franco-brésilienne, pilotée par deux chercheurs brestois (M. Rabineau et D. Aslanian) réunissait 15 chercheurs de différents laboratoires sur deux bateaux de l’Amazone, le Yane José IV (photo 1) et le Samara Lopes XII, transformés en navires scientifiques pour trois semaines (photo 2). L’Amazone est le fleuve le plus puissant du monde, long de 7 000 km, apportant plus de 20 % des eaux douces continentales à l’océan et charriant plus d’un milliard de tonnes de sédiments par an, de la cordillère des Andes à l’océan Atlantique. L’objectif de cette mission pluridisciplinaire était d’analyser sous toutes les coutures : A) ces transferts de sédiments, qui racontent les climats passés et enregistrent l’impact anthropique actuel (micro-plastiques, polluants), B) le lit du fleuve lui-même, sa géologie profonde afin de comprendre les grands évènements l’ayant affecté, et enfin C) la colonne d’eau et les mélanges des différents affluents (géochimie et ADN). Cette mission revêtant un caractère « unique et précurseur », tant par l’équipe réunie de scientifiques que par les outils utilisés, deux artistes ont été conviées à bord pour enregistrer et témoigner sur le déroulement d’une mission « océano/fluviographique » inédite ! Photo  1 - Le Yane José IV sur le f jeu., 20 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1843 Les parutions de 2023 liées à l’IGARUN https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1844 D. SELLIER, 2023. Les champs de menhirs du pays de Carnac, patrimoine archéologique et géomorphologique, Presses Universitaires de Rennes, Hors collection, 384 p. ISBN : 978-2-7535-9373-2. Le livre procède de travaux de recherche réalisés à partir des champs de menhirs de Carnac à l’aide des méthodes employées par les géomorphologues pour étudier les reliefs granitiques. Son premier objectif est de présenter les résultats d'une analyse menée à plusieurs niveaux : celui des menhirs, qui proviennent en grande partie de rochers déjà exposés à l’air libre avant d’être dressés par l'homme, celui des sites sur lesquels sont édifiés les alignements, puis celui des reliefs se trouvant sur ces sites avant le Néolithique. Dans cette perspective, l’ouvrage vise à fournir un exemple d'apports réciproques de la géomorphologie à l'étude des sites archéologiques et de ces derniers à l’étude des reliefs, en l'occurrence granitiques, donc à illustrer l'intérêt d'un examen conjoint des mégalithes, de leur implantation et de leur environnement suivant une démarche géo-archéologique. Un second objectif, d'ordre pratique, est de fournir aux visiteurs les moyens de découvrir par eux-mêmes des faits relatifs aux caractères, aux origines et à l'environnement des alignements, en partant de l’observation des menhirs sur le terrain, de leur surface et de leurs formes, de leur disposition et de leur répartition. Au delà, le livre vise à montrer l'utilité d'une approche patrimoniale commune, archéologiq jeu., 20 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1844 Simon JOXE https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1837 Crédit photo : S. Joxe Pourquoi et comment devient-on chercheur en géographie ? « Au lycée puis à la fac, j'avais un fort intérêt pour les sciences sociales. Elles sont très utiles à la compréhension des débats qui animent nos sociétés, régulent nos modes de vies et nos rapports sociaux. C'est l'appétence pour les questions environnementales qui m'ont fait bifurquer vers la géographie. J'ai découvert la notion d'économie circulaire dans un cours d'économie de l'environnement lors d'une licence en Sciences Économiques et Sociales à l'université Paris Diderot. C'était mon premier contact avec la question de la gestion et du traitement des déchets, le moment où je suis « tombé » dans la poubelle, motivé par une envie naïve de participer à la durabilité des sociétés. Heureusement, un peu par hasard, j'ai pu embrasser une approche sociale et territoriale du sujet grâce à Mathieu Durand qui a encadré mes deux mémoires à l'université du Mans dans des contextes très différents (Nouvelle-Zélande et Argentine). J'ai été happé par une littérature riche et variée en rudologie et en écologie territoriale. Comprendre puis expliquer les modes de gestion de déchets par le croisement de données socio-spatiales et d'entretiens m'a passionné. Ces travaux de recherche et l'immersion nécessaire propre au travail de terrain m'ont beaucoup marqué. Comme le hasard fait bien les choses, après un master et un passage professionnel par l'urbanisme et l'aménagement, je suis revenu vers le monde de la r mer., 19 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1837 Caroline RUFIN-SOLER https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1838 Crédit photo : C. Rufin-Soler Pourquoi et comment devient-on chercheure en géographie ? « Malgré ce qu'écrit A. de Saint-Exupéry, " (…) je ne suis pas explorateur. (…) Le géographe est trop important pour flâner. Il ne quitte pas son bureau " (Chapitre XV, Le Petit Prince), le terrain constitue pour moi l’élément essentiel du géographe. Sans terrain, je ne serais pas devenue géographe car j’ai toujours voulu comprendre les choses, les formes qui m'entouraient. Dans mon cas, c'est donc la particularité des formes littorales, des alignements des côtes que je pratiquais, escaladais durant toutes mes vacances d'enfant en Finistère nord que j'ai voulu comprendre. Ce sont aussi des rencontres, comme les enseignants de l'Université de Bretagne Occidentale et plus particulièrement celui que j'ai toujours considéré comme le maître incontesté du terrain, le Sean Connery de la géographie - avec ses sous-pulls et ses vestes d'explorateur - Jean-Pierre Pinot. Ce sont aussi des soutiens de la part de mes collègues de l'Université du Littoral Côte d'Opale et puis à un moment c'est aussi une opportunité : être là au bon endroit et au bon moment ! » Quelles sont les difficultés rencontrées dans le domaine de la recherche ? « Le temps passé à ne pas faire de recherche ! Avec la réduction des financements de la recherche publique, nous passons beaucoup de temps à rédiger des projets de recherche, des budgets, à faire des rapports annuels, à comptabiliser mensuellement notre temps de recherche… mer., 19 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1838 Des étudiant·e·s de l’IGARUN au [Live+] SIG 2023 (du 9 au 13 octobre 2023) https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1840 La société ESRI, qui développe la suite logicielle d’information géographique ArcGIS, organise depuis de nombreuses années une conférence annuelle de ses utilisateurs. La déclinaison francophone de cet événement automnal a récemment évolué vers un format hybride rebaptisé pour l’occasion [Live+] SIG1. Cette manifestation, structurée autour de plus de 300 sessions de communications, d’ateliers et de démonstrations, fait partie des rendez-vous majeurs de la communauté géomatique. II donne traditionnellement lieu à l’organisation de différents concours durant lesquels les participants exposent leurs projets géomatiques et/ou créations cartographiques. L’édition 2023 de ce « Géo évènement » a vu l’IGARUN représenté par de nombreux étudiant·e·s et ancien·ne·s étudiant·e·s de ses formations en géomatique, tant au cours des sessions de communications que lors des concours. Antoine PASQUET (promotion 2023 du Master GER - Géomatique, Environnement et Risques côtiers) est ainsi intervenu, en binôme avec son tuteur de stage d’OTE Ingénierie, pour présenter son travail de fin d’études portant sur l’évaluation de l’impact visuel de projets photovoltaïques grâce aux outils SIG (fig. 1). Pierre FAUVEL (promotion 2011 du Master GER, actuellement chef de projets numériques à la Ville de Nantes) est quant à lui également intervenu avec plusieurs de ses collègues pour présenter leur projet « Nantes Patrimonia », une application pour (re)découvrir la richesse historique et patrimoniale de Nante mer., 19 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1840 Cartographie du changement climatique en Pays de la Loire https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1795 Les enjeux liés aux changements climatiques imposent à l’ensemble de la société de disposer d’une bonne connaissance territoriale du climat. Les cartes présentées ici montrent la disparité régionale des températures et des précipitations dans les Pays de la Loire et l’évolution temporelle de celles-ci. Ces cartes sont effectuées sur plusieurs périodes du passé (1951-1980 et 1991-2020) et du futur (2031-2060 et 2071-2100) selon différents scénarios d’évolution climatique à échelle annuelle et pour les mois de janvier et de juillet. Elles permettent de visualiser l’évolution des températures de la région avec une hausse de 1 à 3,5 °C en fin de siècle, ainsi que la hausse du cumul de précipitations sur la période observée. mar., 18 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1795 Annotations préliminaires sur la nature et la provenance des pierres mises en œuvre dans quelques gares, haltes et gardes-barrières en Bretagne https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1805 Le maillage des voies ferrées en Bretagne s’articule autour de grands axes, vers Brest par le nord, vers Quimper par le sud, avec raccordements transversaux, et desserte des cités littorales. La variété lithologique des pierres mises en œuvre dans les bâtiments à usage ferroviaire relève d’une logique sous-tendue par des impératifs économiques et techniques, liés à la distance et à l’aptitude au façonnement des matériaux. Le recours à diverses roches de provenance régionale – granites, grès armoricain, schistes –, ainsi qu’au tuffeau du Val de Loire, de façonnement facile, dessine une diversité chromatique notable. mar., 18 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1805 Occurrences de kaolin en relation avec le batholite granitique hercynien médio-armoricain et ses approches. https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1817 La Bretagne est, en France, la principale région productrice de kaolin d’origine hydrothermale. À titre d’exemples, sont présentées ici, les occurrences exploitées ou encore en attente, associées au batholite granitique hercynien médio-armoricain, replacé dans le cadre plus général de l’évolution géologique de l’Ouest de la France1. mar., 18 juin 2024 00:00:00 +0200 https://cahiers-nantais.fr/index.php?id=1817