Introduction
Dans l’ouest de la France de parlers romans, le toponyme chiron est fréquent pour désigner des affleurements rocheux, particulièrement en domaine granitique. Il est également devenu un anthroponyme. Répandu en Vendée et dans les Mauges, il possède des variantes comme le chirac du Confolentais, sur les premiers massifs granitiques limousins au contact du Bassin aquitain. À partir de ce toponyme, qui se réfère le plus souvent aux pointements rocheux affleurant en plein champ et gênant les travaux aratoires, nous envisagerons des analogies avec deux autres toponymes phonétiquement proches. La cheire et le chirat du Massif central décrivent en effet des réalités géomorphologiques distinctes mais présentent des propriétés physionomiques similaires, relatives à la rugosité du terrain. Le recours à la toponymie constitue ainsi une introduction au relief, dans des lieux sans caractère spectaculaire comme le sont les contrées de surfaces du Sud du Massif armoricain. À la différence d’autres toponymes couramment représentés tels Tuilerie et Poterie, dont la mise à profit pour une vulgarisation de la géomorphologie fait explicitement référence à une approche culturelle in situ, le chiron nécessite de tels recoupements, qui sont d’ordre autant linguistique que physionomique, pour être intelligible. Cette démarche est complémentaire de la réflexion théorique menée ces dernières années à l’université de Nantes sur la vulgarisation de la géomorphologie (Sellier, 2009), particulièrement sur l’approche culturelle de la discipline (Portal, 2012). La toponymie, mise en avant comme un élément supplémentaire d’illustration du relief, constitue alors une clé vers la diversification touristique de petits territoires agricoles.
1. Une appellation physionomique
Si les affleurements granitiques sont source de spectaculaire, naguère théâtres de légendes, aujourd’hui lieux touristiques appréciés, le terme chiron reste cantonné à un usage régional. Ainsi, Y. Lageat (2000) précise que
la littérature scientifique a retenu le mot de "tor" d’origine cornique (même si nous disposions du terme vendéen de "chiron") pour désigner des volumes rocheux résiduels d’échelle décamétrique, constitués par un empilement géométrique de blocs aux arêtes émoussées ou de forme ovoïde, et enracinés par opposition à leurs produits dérivés que sont les coulées ou les chaos de blocs.
Le terme n’est pas intelligible dans les parlers actuels, dans le registre dialectal ou en français normé, néanmoins il désigne des formes de relief présentant des constantes physionomiques.
À cet égard, les Mauges sont un musée de modelés granitiques conformes au schéma séquentiel énoncé par A. Godard (1977) : tors en position sommitale de plateau, boules granitiques emballées dans les arènes glissées au long des versants, puis déposées dans les lits des cours d’eau et lavées de leur enveloppe d’arène (fig. 1) (Comentale et Gabory, 2013). Dans la première catégorie entrent le tor de la Pierre Tournisse, en bordure de la vallée de la Moine, et autres pierres branlantes. À ce titre, près de Cholet existe un lieu-dit la Pierre-qui-branle (commune de la Séguinière), sur le plateau ; mais la pierre branlante elle-même est absente, probablement détruite en raison de la gêne qu’elle représentait pour l’agriculture (cf. fig. 1). En contrebas, à la partie supérieure du versant de la Moine, au hameau de Beaucou, affleurent des boules, initialement glissées au sein de l’arène puis débarrassées de celle-ci avant d’avoir atteint le fond de la vallée.
La haute vallée de l'Èvre, au nord-est de Cholet, représente le stade ultime de cette évolution : en contrebas de l’échine des Gardes, la base du versant et le lit de la rivière sont parsemés de boules, qui ont été déplacées dans l’arène puis lavées, alors qu’aucun tor ne surplombe l’ensemble (localisations, fig. 2). Enfin, les pointements rocheux de dimensions métriques ou inframétriques, affleurant dans les champs, sont nombreux. Ils illustrent l’irrégularité des profils d’altération, et au lieu-dit Le Chiron à La Tourlandry, le quadrillage de leur surface par des diaclases en cours d’exploitation par l’érosion est bien visible.
Figure 2 – Le cadre morphostructural des Mauges
[Image non convertie]
Dans le premier cas, il s’agit de granite, au sein du batholite de Clisson-Mortagne. Mais le plus souvent la roche est un granitoïde, ou un méta-conglomérat quartzeux, roche métamorphique qui présente une parenté lithologique avec le granite. Riche en silice, elle possède une grande résistance mécanique et apparaît fréquemment en relief par érosion différentielle : sur le plateau en bordure de la vallée de la Moine, au sud de Saint-André-de-la-Marche, elle forme la petite crête de la ferme de la Christophière, à 116 m d’altitude. Elle se débite en blocs anguleux qui gênent la mise en culture et que l’on empile en lisière de champ (Comentale et Gabory, ibid.). D’après le fils de l’exploitant agricole que nous avons rencontré, il est impossible de labourer, la roche étant subaffleurante : cela correspond à la définition du chiron – dont une ferme proche porte le nom (photo 1). Ce type de chiron aigu est bien plus démonstratif de la rugosité du terrain que les affleurements de granite commun, plus altérables et dont les contours anguleux finissent par s’émousser à l’air libre, même s’ils constituent la même gêne.
Photo 1 – Exemple de chiron dans un métaconglomérat quartzeux au lieu-dit l’Ogerie (Trémentines, 49)
(cliché : B. Comentale)
2. Une surface rugueuse, impropre à la mise en culture
La description purement physionomique met ainsi l’accent sur le contraste existant entre le plateau granitique à échelle moyenne, surface plane sans notable difficulté d’aménagement, et son modelé de grande échelle qui gêne la mise en valeur. En effet, outre la rugosité de la surface qui constitue un obstacle au déploiement de moyens agricoles motorisés, il faut compter avec la médiocrité des sols induite par la nature acide du soubassement quartzeux, quand il ne s’agit pas d’altérites argileuses qui entretiennent l’humidité en hiver (Comentale, 2011 ; 2012 a et b).
Il y a également contraste dans la prise en considération des chirons dans une perspective de vulgarisation de la géomorphologie, selon leur apparence plus ou moins insolite qui dépend de leur visibilité, donc ici de leur taille. D’une part des édifices imposants comme la Pierre Tournisse ou comme les blocs de la Charuelle et de la Durandière, sur l’échine granitique du Puy-Saint-Bonnet au Sud de Cholet, peuvent être mis en évidence par leur caractère spectaculaire, ou par le biais des légendes auxquelles ils sont associés et qui sont de nature à susciter l’intérêt des visiteurs. Leur surface est par exemple taraudée de « chaudrons de druides », vasques résultant de l’altération de la roche et qui étaient naguère interprétées comme réceptacles sacrificiels utilisés au cours de cérémonies cultuelles. Une fois cet intérêt présent, il appartient au géomorphologue d’introduire les explications naturalistes nécessaires. Le panneau explicatif apposé près de la Pierre Tournisse en représente un embryon, qui mentionne : « la nature, l’érosion, les pluies ont "fait" la "Pierre Tournisse" » (photo 2). D’autre part, les formes de dimensions plus réduites apparaissent insignifiantes tant elles sont répandues, et sans intérêt tant elles sont une contrainte pour les agriculteurs. Seule la toponymie Chiron les extrait de l’anonymat. C’est pourquoi il semble utile de replacer celle-ci dans un contexte géomorphologique élargi.
Photo 2 – La Pierre Tournisse sur la commune de Torfou dans le Maine-et-Loire
(cliché : B. Comentale)
En particulier, la proximité phonétique entre les noms chiron et cheire apparaît plus qu’une coïncidence. On sait que ce dernier terme, passé dans le vocabulaire géographique commun, désigne dans le Massif central un chaos de lave scoriacée issu du refroidissement d’une coulée volcanique. Dans la chaîne des Puys, la cheire est reconnaissable comme terrain impropre à sa mise en culture du fait de son extrême rugosité – au total la même signification physionomique que celle que nous attribuons au chiron, indépendamment d’une nature géomorphologique distincte.
C’est le pays pierreux mentionné par M. Derruau (1988). Le dictionnaire Le Robert (édition 2013, p. 412) renvoie au latin populaire *carium, issu d’un « mot prélatin ». Toutefois, ni le Dictionnaire historique Le Robert, à visée étymologique, ni le Dictionnaire étymologique de Bloch et von Wartburg ne possèdent cette entrée. Mais il est avéré que la racine pré-indo-européenne *kar est à l’origine de nombre de termes relatifs à la pierre (cf. par exemple Grosclaude, 2006, p. 395). Certes, d’autres interprétations étymologiques font référence à des racines « celtique », « gauloise » ou « latine » – entretenant au passage l’ambiguïté avec le latin quadratus, carré, par exemple pour l’origine du mot carrière. Mais elles ne tiennent pas compte du fait que de tels vocables, qui étaient effectivement présents dans les langues parlées au cours de la Protohistoire tardive et de l’Antiquité, pouvaient provenir d’un substrat linguistique non indo-européen.
3. La désignation d’une forme rocheuse, permanence d’une connaissance géomorphologique empirique sur le terme historique
La forte représentation du toponyme chiron et de ses analogues semble donner corps à l’hypothèse d’un dérivé de la racine *kar, dans la mesure où sa signification est d’abord physionomique, et non pas réservée à une catégorie pétrographique (granites et roches métamorphiques riches en silice). C’est ce que sous-tendait, il y a un siècle, le recensement des noms de lieux portant le nom chiron entrepris par la Société préhistorique de France (Rougé, 1910 ; Pérot, 1910). En effet, les lieux mentionnés dans ce travail, qui sont situés aux pourtours occidental et septentrional du Massif central, dans un rayon élargi, sont associés à des éminences rocheuses sans distinction de composition. À titre d’exemple, le Chiron qui forme l’extrémité du platier rocheux de la Pointe de Fouras, en Charente-Maritime, est constitué non d’un granite, mais d’une roche sédimentaire cohérente (calcarénite à fragments quartzeux du Cénomanien supérieur), ce qui lui confère sa position en relief.
Un autre analogue phonétique est représenté sur la bordure orientale du Massif central par le chirat, que B. Etlicher (1977 ; 2005) décrit comme une coulée de blocs sur forte pente, apparaissant en clairière dans sa forme la plus étendue, ce qui traduit l’impossibilité pour les arbres de s’y enraciner. Ici, la référence à la planéité d’ensemble, associée au plateau granitique hérissé de chirons comme à la cheire, disparaît. Cependant le chirat renvoie, lui aussi, à un « mauvais pays », pierreux, inapte à la mise en culture indépendamment de la pente.
Un « air de famille » géomorphologique, étayé par l’hypothèse d’une étymologie commune
La vraisemblance linguistique de l’hypothèse de dérivés de la racine *kar est confortée par les évolutions phonétiques régionales : palatalisation de k à tch, puis réduction à ch, avérées dans tout le domaine linguistique gallo-roman – langues d’oc et d’oïl – sauf en picard et dans certains dialectes occitans dont le gascon, mais pas l’auvergnat qui a adopté la prononciation ch (Guiraud, 1978, p. 12 : carte de répartition du phénomène, à partir des variétés dialectales du mot "chèvre" en France).
À cet égard la confrontation avec l’aire pyrénéenne est riche d’enseignements. En effet les termes désignant le rocher, dérivés de la même racine *kar, s’y retrouvent à la fois dans la toponymie et dans les vocabulaires dialectaux, ce qui renvoie à une longue « mémoire » des lieux escarpés ou rocheux. Cela les rend de fait directement intelligibles aux locuteurs – réserve faite du recul des pratiques dialectales –, contrairement à ce qui se passe dans l’aire de diffusion du chiron. Les variétés pyrénéennes du gascon, notamment le béarnais, partagent des affinités de vocabulaire et des similarités toponymiques avec le basque, au sens où y apparaissent à la fois des termes proprement basques et des termes issus d’un substrat linguistique « aquitain », antérieur à la romanisation et apparenté au basque actuel. M. Grosclaude (2006), qui attribue ce fait à la position du Béarn « aux confins d’une latinisation mouvante » (p. 406), distingue plusieurs villages occupant des sites escarpés et dont le nom dérive de *kar ou d’une variante *gar. En outre, il souligne que le mot garròc, rocher – à comparer au basque garai, hauteur, sommet – est un « nom commun parfaitement vivant dans le lexique occitan pyrénéen actuel » (p. 395). Ce mot figure en effet dans le dictionnaire de S. Palay (1980), qui mentionne également queyràu, « grosse pierre carrée ou anguleuse1 ; borne de pierre ; cailloutis », cette fois-ci dans une variété gersoise, non pyrénéenne, du gascon.
Il est évidemment irréaliste, et erroné, d’attribuer une quelconque origine « basque » aux chirons, cheires et autres chirats. Mais il convient de souligner l’extrême dispersion, à travers la France, des toponymes construits à partir de la racine *kar, dont le sens subsiste dans les lexiques des parlers pyrénéens alors qu’il a disparu ailleurs. Le recours au basque ne constitue pas un deus ex machina susceptible de rendre compte de l’ensemble des idiomes pré-indo-européens qui furent parlés sur les territoires de ce qui est la France. Cependant l’aire bascophone en est, au moins pro parte, représentative, étant indemne d’influence indo-européenne prélatine, notamment celtique – fait semble-t-il partagé par l’aire béarnaise qui ne comporte pas de toponyme gaulois (M. Grosclaude, 2006), contrairement au reste de la France d’expression romane. Et la méthode a été appliquée avec succès à d’autres formes de relief, en l’espèce les formes d’instabilité de versant dans les Pyrénées catalanes (Planas Battle et al., 2008).
Utiliser la toponymie pour sensibiliser à la géomorphologie
Pouvoir corréler des termes désignant des formes de terrain à un lexique dialectal vivant apparaît comme une démarche confortable, en matière de sensibilisation des publics locaux au relief qui les environne. Il suffirait alors d’opposer la commodité de la démarche dans les Pyrénées au caractère inapplicable de celle-ci dans les aires de diffusion des chiron, cheire et chirat, où la signification littérale a disparu du langage, et où les noms subsistent comme simples dénominations d’une particularité paysagère, fondées sur la seule expérience.
Cette distinction peut être élargie à l’ensemble des sources mentionnées par le lexique du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales à l’entrée "cheire" (site Internet). D’une part y figurent des parlers tels le gascon déjà signalé, mais aussi le catalan, où le terme relatif à la pierre ou au rocher, dérivé de *kar, fait partie du vocabulaire actuel. D’autre part apparaissent d’autres parlers gallo-romans (ancien rouergat, forézien), qui ne présentent pas (ou plus ?) ce terme spécifique, mais possèdent un mot proche de chiron/chirat pour désigner des accumulations de pierres. Ce mot n’est in fine qu’un simple descriptif sans lien explicite avec le sens originel de pierre ou rocher. Il est toutefois hâtif de conclure qu’une vulgarisation de la géomorphologie serait facilitée dans les aires où le terme dialectal existe encore – au sens où les habitants des lieux reconnaitraient immédiatement la forme de relief associée – car il faut tenir compte du recul généralisé des pratiques dialectales, à l’exception, parmi le tableau qui précède, du catalan2.
En revanche, que le terme descriptif de l’entité géomorphologique puisse être rapporté à un lexique connu des visiteurs, ou non, fait précisément partie de la pratique de vulgarisation de la géomorphologie. En effet, montrer qu’un terme abscons en apparence, en l’occurrence le chiron – promu en particularisme local, transmis et donc connu des habitants des lieux, ou bien admis comme tel par les visiteurs venus de l’extérieur –, dérive d’une racine qui a un sens descriptif de la réalité paysagère observée, est de nature à renforcer la curiosité. En premier lieu, c’est le point de départ pour décrire et expliquer la géomorphologie régionale. En particulier aux yeux des visiteurs locaux, cela rendrait plus légitime une opération de vulgarisation de la géomorphologie, en créant un lien de nature « identitaire » avec un paysage physique familier. En second lieu, cela met l’accent sur les constantes qui existent, à travers la longue durée, dans la façon dont les populations locales appréhendent et s’approprient les formes du relief qui les environnent, ce qui peut donner matière à réflexion : ici une forte rugosité du terrain, selon un critère qui a dominé les modes de mise en valeur agricole jusqu’à l’avènement de moyens motorisés lourds – et dans une certaine limite comme en témoigne la gêne encore présentée par les chirons.
Il n’est, au bout du compte, guère étonnant que des termes très anciens, pour certains d’origine protohistorique, désignant les éléments d’une « Nature » environnante, aient été conservés par des civilisations rurales en prise directe avec celle-ci. Et cela, en dépit des bouleversements linguistiques expérimentés à travers la superposition de strates ultérieures, au point de rendre la toponymie qui s’y réfère étrangère aux vocabulaires dialectaux actuels. On pourrait ainsi multiplier les exemples plausibles, sous réserve d’étude approfondie : Saint-Antoine-du-Queyret situé sur une des lanières culminantes de l’Entre-Deux-Mers, entre Gironde et Dordogne ; Beaucaire, au pied d’un éperon rocheux dominant le Rhône ; la Montagne du Cheiron, lourde coupole calcaire s’élevant au-dessus du plateau de Caus-sols, au Nord de Grasse.
Conclusion
La relative réserve des géographes à l’égard de la toponymie, à la suite de déconvenues liées à leur impréparation dans le domaine linguistique (Bonnaud, 1969), ne doit pas cacher les avantages d’une collaboration entre toponymistes et géomorphologues. Pour les uns, qui savent tirer parti de la topographie lorsqu’elle est utile pour asseoir une interprétation, il s’agit d’en préciser les attributs géomorphologiques. Pour les autres, la toponymie introduit à la vulgarisation de la géomorphologie : tout esprit curieux remarquera la grande diffusion du toponyme chiron, et un œil avisé qui ne soit pas celui du géographe ne manquerait pas d’en relever la fréquente correspondance avec les affleurements granitiques, prélude à un exposé géomorphologique des lieux. C’est in fine une approche complémentaire de celle qui consiste à attirer l’attention sur les modelés granitiques par le biais des légendes : diables ou fées déplaçant les masses rocheuses, vasques d’érosion interprétées comme des « chaudrons de druides ». Ces deux approches dessinent les contours d’une géomorphologie culturelle. Comme telles, elles sont de nature à contribuer à la promotion touristique de lieux peu connus, ordinairement peu fréquentés, et à la recherche de centres d’intérêt à l’échelle locale.
L’auteur tient à remercier le Professeur Aziz BALLOUCHE (Université d’Angers), dont la relecture constructive a permis de clarifier le texte initial. Nous remercions également le Professeur Marc CALVET (Université de Perpignan) qui a aimablement porté à notre connaissance l’article de Planas Battle et al. (2008), et appelé notre attention sur les travaux de B. Etlicher. À l’Université de Nantes, le travail cartographique et graphique a été mené à bien par Madame Andrée DUBOIS.